Club 41
Fort-de-France 193

Le mot du Past

MOT DU PRESIDENT

 

 

Bonsoir mes Amis,

 

J’espère que vous avez passé un agréable week-end de Pentecôtes. Moi, j’ai reçu tout plein de choses ces jours derniers.

J’ai reçu une leçon de solidarité, et je voudrais publiquement remercier qui de droit.

J’ai reçu une quantité de remerciements, et je voudrais les partager avec vous.

J’ai reçu une baffe en pleine figure et celle-là aussi je veux la partager avec vous.

Vous devez vous demander si votre Président n’a pas perdu la tête puisque aucune action n’était programmée. Rassurez vous, il a encore toutes ses facultés.

Permettez donc que je vous en dise un peu plus, sous forme « d’histoire vraie » : une amie de notre couple faisait part à Francine de son désir et de son appréhension à organiser une fête à l’occasion de la communion de sa fille. Connaissant les aptitudes culinaires de notre ami Alain (que connaît aussi notre amie), mon épouse me confie la mission de lui demander s’il pourrait, exceptionnellement,  assurer une petite prestation et à quelles conditions. Ce à quoi je m’entends répondre : « NOUS ALLONS LUI DONNER UN COUP DE MAIN ». Et me voilà embarqué, à côté de notre patriarche, dans l’organisation d’un repas de communion. Je ne vous donnerai pas le menu, ça vous mettrait l’eau à la bouche ; ça, c’est ma leçon de solidarité. Et cette action là, c’est le Club 41 dans toute sa générosité, dans toute sa discrétion.

Les remerciements? Vous vous doutez bien que la bénéficiaire de ce geste ne sait plus en quelle langue nous dire merci. Bien sûr, elle nous les adresse, à Francine, à Alain, à moi, puisque nous sommes en face d’elle. Mais, je vous l’ai dit plus haut, ou peut être pas, si elle connaît certains d’entre nous, c’est au travers de manifestations du Club 41. Et en nous remerciant, c’est tout le club qu’elle remercie sans le savoir elle-même. Et, ce qui m’autorise à affirmer cela, c’est cette petite phrase lâchée, avec une pointe de tristesse : «je n’ai pas d’amis, j’ai adopté les vôtres». Conclusion : même si elle ne peut être à l’intérieur, nous avons une amie à l’extérieur.

Donc, recevez, Messieurs, les remerciements de notre amie de l’extérieur.

Je vous ai dit aussi avoir reçu une baffe en pleine figure. Si la leçon de solidarité m’est venue de notre doyen, la baffe, elle, m’a été donnée par… la benjamine de notre club. En ces termes : alors ? C’est quoi cette présidence ? Le Club 41 ne fait rien cette année ?

Et elle a raison. Même si nous avons l’impression de nous agiter, rien ne se concrétise. C’est vrai que deux de nos actions programmées ont été reportées. Je l’encaisse, je l’assume… mais je partage la baffe.